Lorsque vous entendez le mot « dignité », à quoi pensez-vous ? Pour moi, en tant qu’Ukrainienne, la réponse vient tout de suite : la dignité et la liberté sont ce qui pousse l’Ukraine et les Ukrainiens.nes à se battre pour l’avenir qu’ils souhaitent pour eux-mêmes.
« La paix, la dignité et l’égalité sur une planète saine » est la devise universelle des organisations des Nations unies. La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est un document qui fait date dans l’histoire des droits de l’homme. Rédigée par des représentants de toutes les régions du monde, issus de milieux juridiques et culturels différents, elle a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies à Paris, le 10 décembre 1948, comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations. Elle énonce, pour la première fois, les droits fondamentaux de l’homme devant être universellement protégés et a été traduite dans plus de 500 langues.
Pourtant, plus de 60 ans après la proclamation de la déclaration, de nombreuses nations dans le monde continuent de lutter pour leurs droits fondamentaux, même s’ils sont « universellement protégés ». Qu’est-ce qui ne va pas dans cette déclaration ? Et que peut-on faire pour que les droits de l’homme et la dignité soient réellement protégés ? Ces questions doivent être discutées pour se diriger envers un autre monde.
La Journée de la dignité et de la liberté est une fête nationale en Ukraine, célébrée chaque année le 21 novembre en l’honneur du début de deux révolutions : la révolution orange en 2004 et la révolution EuroMaidan, également connue sous le nom de révolution de la dignité, en 2013. Cette fête rend hommage au patriotisme et au courage des citoyens qui ont défendu les valeurs démocratiques, les droits de l’homme et les libertés, les intérêts nationaux de l’Ukraine et son choix d’intégrer l’Union européenne.
